À propos
Ce qui m'anime...
Les arts et la culture constituent une écologie complexe...
D'abord, j'ai la ferme conviction que l'art sous toutes ses formes tout comme les sciences et la philosophie sont de magnifiques outils d'appréhension du monde.
Je suis persuadé que le secteur des arts et de la culture représente un pilier essentiel du développement durable ainsi qu'un vecteur incontournable de transformations sociales dans le contexte d'une nouvelle économie basée sur le savoir.
Je suis convaincu que pour jouer pleinement son rôle, le secteur des arts et de la culture doit travailler en priorité à pérenniser ses organisations. Il doit rompre de manière radicale avec une culture historique de la précarité. La multiplication d'organismes dépourvus de moyens ne garantit nullement une diversité ni une originalité véritable. Elle représente plutôt un facteur d'aggravation de cette précarité. Notre secteur doit s'outiller pour répondre à plusieurs défis d'importance.
Pensons au changement éminent de génération à la direction de nos organismes, à l'intégration des technologies numériques dans nos activités, à notre rôle dans la cité, à la fois de critique, mais aussi de créateur de propositions novatrices et audacieuses.
Nos organisations doivent viser l'atteinte d'une taille optimale pour pouvoir réunir les expertises, les ressources technologiques et de communication capables de répondre aux besoins et exigences actuels des artistes et des travailleurs culturels. Dans un contexte de mondialisation, nos organismes doivent pouvoir constituer une offre en mesure de contrer une culture du spectacle omniprésente et qui tend à la standardisation des propositions.
Notre secteur doit accentuer sa présence sur la scène canadienne et internationale, plus particulièrement, dans la francophonie parce que nous pouvons y jouer un rôle important dans sa mise en valeur.
Nous devons remettre en question nos modes traditionnels de fonctionnement. Il nous faut plus d'audace, consentir à un effort de réactualisation, voire même à des ruptures .
Le secteur des arts et de la culture constitue une écologie complexe trop souvent méconnue des autres secteurs d'activités sociales et économiques. Nous devons apprendre à construire et à maintenir des passerelles entre ces différents secteurs. Cela représente des opportunités de partenariats capables de favoriser la diversification de notre financement et un meilleur ancrage dans notre milieu.
[Adoptons une culture de collaboration et de mutualisation]
GILLES Y. PRINCE | consultant
Depuis plus de quarante ans, j'ai occupé différentes fonctions dans le domaine de la création de produits, de la mise en marché, des communications d’entreprises (B2B), du développement de l’industrie du multimédia et des technologies numériques, à titre d’entrepreneur, de consultant et de formateur. J'ai été l’un des membres fondateurs (1994) du Forum des inforoutes et du multimédia, devenu Alliance numérique.
Depuis une quinzaine d’années, je m’implique plus particulièrement dans le secteur art/culture, que je considère à la fois comme un laboratoire et un vecteur d’activités propices à la création de valeur dans une nouvelle économie basée sur l’émergence et la mise en relation de nouveaux savoirs.
J'ai développé une approche d’analyse et d’intervention sur le terrain qui incitent à la remise en question des modèles organisationnels plus traditionnels. Je valorise le développement de nouveaux modèles de gestion orientés vers la mise en valeur et le partage d’expertises internes et externes dans une perspective d’ouverture à la mutualisation des ressources. J'ai une propension pour le travail collaboratif résolument orienté sur des objectifs d’innovation. Je considère que les organisations innovantes ne peuvent se concevoir de manière isolée, mais bien comme, partie intégrante d’un réseau que je qualifie d’écosystème innovant.